A l'époque romaine...déjà...
Les pèlerins de tous temps ont utilisé les routes commerciales ouvertes par les "commerçants" et les "entrepreneurs".
A l’époque romaine, deux « voies » partent de Vienne vers l’Italie.
La première voie passe par le sud, Chambéry, Albertville (Ab Publi-canos ou ville des douanes), puis par le col du Petit St Bernard et Aoste (Augusta Paetonia). C’est la voie dominante.
La seconde voie passe plus au nord par la vallée du Rhône que l’on rejoint à Yenne (Etanna), Seyssel, Frangy puis Genève (Genava) et le nord du lac Léman; ensuite on gagne Martigny (Octodurum), le col du Grand St Bernard puis Aoste en Italie où les 2 voies se rejoignent. Cette seconde voie est aussi l’ancienne Route du sel qui reliait Vienne à Genève.
Dès l’époque romaine, le Rhône devient une voie de développement commercial. Navigable jusqu’à Seyssel, il représente un moyen de transport indéniable en direction de Genève. Le vin, la vaisselle et le sel d’une part, les armes et les étoffes d’autre part empruntent en sens inverse le sillon rhodanien. Les franchissements du fleuve participent également de manière déterminante à l’histoire des villes et des territoires. Ces ponts, des ponts romains jusqu’aux ponts actuels, sont également un formidable moteur d’évolution et de progrès technique.
Source: http://www.surlespasdeshuguenots.eu/itineraire/fichiers/fiche-26-patrimoine2.pdf